Il est facile de s’y perdre parmi les différentes techniques de greffe de cheveux. FUE, FUT, DHI, greffe robotisée… Quelle est la technique qui fonctionne le mieux ? Comment choisir ? Les patients ne savent bien souvent pas pour où commencer.
Voici un guide pour mieux comprendre les différentes techniques de greffe de cheveux et choisir la meilleure !
Les techniques de greffe de cheveux : la FUT, le dinosaure de la greffe de cheveux
FUT signifie Follicular Unit Transplant, ou transplantation d’unité folliculaire en français. Cette méthode de greffe de cheveux est aussi connue sous le nom de « technique de la bandelette ». Si elle a connu son heure de gloire dans les années 1980, elle est aujourd’hui dépassée est n’est presque plus utilisée car elle a plus de désavantages que d’atouts.
Une greffe FUT consistait à exciser une bande de peau à l’arrière du crâne puis à la disséquer pour obtenir des unités folliculaires. Cette technique était très invasive, elle laissait des cicatrices très visibles au niveau de la zone donneuse. Les suites postopératoires étaient très longues et douloureuses pour le patient. Cette méthode était aussi très peu naturelle, les résultats ressemblaient plus à des moumoutes qu’à des vrais cheveux.
Les techniques de greffe de cheveux : la FUE, la greffe la plus pratiquée
Aujourd’hui, la greffe la plus pratiquée est la FUE. FUE signifie Follicular Unit Extraction, c’est-à-dire extraction d’unité folliculaire. Cette technique est l’évolution de la FUT. Exit la technique de la bandelette, le chirurgien extrait les unités folliculaires directement sur le crâne du patient. Les greffons sont placés dans une solution le temps que le médecin ouvre des canaux (de petites incisions) dans la zone receveuse pour y implanter les greffons.
Si cette technique est plutôt satisfaisante, elle comporte néanmoins des défauts majeurs. Certains greffons ne survivent pas au temps de pose dans la solution, ce qui fait que le chirurgien doit prévoir qu’un certain nombre de greffons prélevés ne pourront pas être implantés. L’ouverture des canaux, c’est-à-dire des incisions pratiquées au scalpel circulaire dans la zone receveuse crée des plaies ouvertes qui entraînent la nécrose des tissus. Celles-ci compliquent les suites postopératoires pour le patient. Le fait d’implanter les greffons dans des incisions ne permet pas au chirurgien de contrôler leur angle d’implantation. L’un des principaux points faibles de la FUE en terme de résultat final est le volume.
La FUE est très pratiquée car elle est très rentable pour les cliniques. C’est une technique rapide et relativement simple à exécuter, les cliniques n’ont donc pas besoin de personnel extrêmement qualifié pour enchaîner les opérations.
La DHI : la greffe la plus performante
La greffe de cheveux DHI est la meilleure technique disponible aujourd’hui. DHI signifie Direct Hair Implantation, c’est-à-dire implantation de cheveux directe en français.
Si la technique d’extraction des greffons est très similaire à la FUE, avec la DHI les greffons sont implantés directement, sans temps de pose dans une solution ni d’ouverture des canaux, ce qui permet au chirurgien de contrôler l’angle d’implantation des greffons et donc le volume.
Les suites postopératoires après une greffe de cheveux DHI sont faciles et rapides pour les patients. Il n’y a pas de nécrose des tissus et la cicatrisation est rapide.
Beaucoup de cliniques ne proposent la DHI que pour redensifier des zones avec peu de cheveux mais pas pour « remplir » des zones chauves car cette méthode est chronophage et nécessite des professionels qualifié. La DHI est beaucoup moins rentable pour les cliniques que la FUE car elle ne peut pas être pratiquée à la chaine par des assistants. Néanmoins, contrairement aux dires de certaines cliniques peu scrupuleuses, il est tout à fait possible de faire des greffes DHI pour « remplir » des zones chauves. Ces opération comptant plus de 4000 greffons sont appelés mega DHI, peu de cliniques les pratiquent mais elles offrent des résultats inégalés.